Les voitures connectées : un secteur prometteur en plein développement

Il y a encore quelques décennies, les véhicules connectés relevaient de la science fiction. On ne voyait cela que dans les films. Mais aujourd’hui, elles font partie de notre quotidien et cela ne fait que commencer.

En effet, d’après une étude de l’Idate, on estime que dès 2020, plus de 420 millions de voitures de ce genre seront en circulation dans le monde.

Un marché évalué à 9 milliards d’euros !

2020 ... un futur qui semble plutôt proche puisque c’est dans 5 ans ! Et à cette date, le marché des voitures connectées devrait peser environ 9 milliards d’euros en volume. Une croissance plutôt rapide puisqu’en 2014, seuls 74 millions de modèles circulaient avec cette technologie.

Et si les constructeurs automobiles espèrent tirer profit de ces nouveaux véhicules, ils ne sont pas les seuls. En effet, pour les opérateurs mobiles, ce marché est aussi une importante source de revenus.

Assistance à la conduite, gestion de la sécurité sur la route, systèmes d’informations et de divertissements, autant de services qui seront proposés aux conducteurs et qui pourront être développés par les opérateurs.

De même, il est fort probable d’imaginer que d’ici quelques années, on aura accès à Internet directement à l’intérieur de son automobile. Cette dernière deviendra un terminal de connexion au même titre qu’un smartphone ou une tablette.

Un secteur d’activité qui devrait croître rapidement

Si l’on en croit les prévisions de l’Idate, en 2020, 420 millions de voitures connectées circuleront sur les routes du monde entier, soit un taux de croissance annuel moyen de 34% ! Et selon ce rapport, l’Asie dominera ce marché.

En Europe, les conducteurs devraient aussi être séduits par ce concept d’autant plus qu’en 2018, la réglementation eCall sera rendue obligatoire. Pour information, il s’agit d’un système embarqué qui sera capable de composer automatiquement le 112 en cas d’urgence même si les passagers sont inconscients.

Dès lors, ces véhicules seront démocratisés et donc accessibles à un plus grand public. Néanmoins, si ces automobiles « nouvelle génération » devraient bien se développer dans les années à venir, ce n’est pas forcément le cas des voitures sans conducteurs. Ces dernières ont moins convaincu et surtout, les règlementations actuelles ne sont pas du tout adaptées à ces modèles.